dimanche 17 juillet 2016

Exposition Calligraphie Japonaise Musée Toulouse-Lautrec 2016



Exposition Calligraphie Japonaise

Institut Tôkashoin


Musée Toulouse-Lautrec



 
Calligraphie de Saitô Kashû, Directeur de l'Institut Tôkashoin



 
Musée Toulouse-Lautrec et Hôtel Rochegude, Ville d'Albi,

du 9 au 25 septembre 2016


Exposition organisée par l'Institut Tôkashoin, Japon,
et son antenne française, Tôkashoin-France (Toulouse).



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Conférence autour de l'Exposition

au Musée Toulouse-Lautrec
vendredi 9 septembre 2016


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La Calligraphie japonaise



La calligraphie japonaise prend naissance comme un art reconnu à part entière au contact de la dynastie Tang, à l’époque où les moines japonais faisaient de longs séjours d’étude en Chine. Parmi eux se distingue Kûkai (774-835), calligraphe excellent qui, par son style mais aussi par ses écrits - il édite le premier dictionnaire japonais -, influença les calligraphes de l’époque suivante comme Ono no Michikaze (894-966), véritable fondateur de la calligraphie de « style japonais ». Ce style se développa à l’époque classique en même temps que la littérature japonaise. Au début de la période Edo (1603-1867), un nouveau style de calligraphie dit « chinois » prit naissance avec l’introduction de la « Peinture de lettrés » et le renouveau du Confucianisme au Japon. La calligraphie contemporaine hérite de ces deux grands courants. 


À la différence de la calligraphie chinoise, la calligraphie japonaise combine plusieurs systèmes d’écriture : les idéogrammes chinois (kanji) et les signes phonétiques japonais, appelés kana. Le calligraphe est libre d’en varier la composition ainsi que le graphisme en jouant sur les formes d’écriture régulières et cursives. Il en résulte une esthétique originale. 


On appréciera dans une calligraphie non seulement la structure des caractères qui la composent, le maniement et la vigueur du pinceau, mais aussi le tracé des liaisons entre les différents signes, enfin, les blancs aménagés par la composition. La couleur de l’encre ainsi que la qualité du papier et du montage entrent également dans l’appréciation d’une calligraphie.




Oshinkan
1, rue Blaja
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